- trinquet
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1. trinquet [ trɛ̃kɛ ] n. m.• v. 1500; it. trinchetto, d'ab. « voile triangulaire », probablt de trini « par trois »♦ Mar. Mât de misaine des bâtiments portant des voiles latines (à antennes). Trinquet d'une galère. trinquet 2. trinquet [ trɛ̃kɛ ] n. m.• attesté 1899; mot du sud-ouest de la France; o. i.♦ Région. Pièce quadrangulaire possédant un fronton, où l'on joue à la pelote basque. — Sport pratiqué dans cette salle.
● trinquet nom masculin (italien trinchetto, voile triangulaire) Mât de misaine des bâtiments gréés en voiles latines. ● trinquet (homonymes) nom masculin (italien trinchetto, voile triangulaire) trinquaient forme conjuguée du verbe trinquer trinquais forme conjuguée du verbe trinquer trinquait verbe trinquer verbe ● trinquet nom masculin (mot dialectal du Sud-Ouest) Salle quadrangulaire aménagée pour des parties de pelote basque. Sport ainsi pratiqué. ● trinquet (homonymes) nom masculin (mot dialectal du Sud-Ouest) trinquaient forme conjuguée du verbe trinquer trinquais forme conjuguée du verbe trinquer trinquait verbe trinquer verbeI.⇒TRINQUET1, subst. masc.MAR. Mât de misaine incliné légèrement sur l'avant des bâtiments gréés en voiles triangulaires ou latines. Trinquet d'une galère. Le mât de misaine [s'appelait] le trinquet (LA VARENDE, Heur. humbles, Phoebé, 1942, p. 128).Prononc. et Orth.:[
]. Homon. trinquet2. Att. ds Ac. 1694 et, de nouveau, dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1477-81 « voile latine du mât de l'avant » (Compte des dépenses faites pour la construction des caravelles Madeleine et Sainte-Marthe à Sanary et à Marseille, ms. B 2550, Arch. Bouches-du-Rhône, f° 60 ds FENNIS Stolon., p. 517); 1507 (J. D'AUTON, Chron. de Louis XII, éd. R. de Maulde La Clavière, t. 4, p. 369); 2.1525 « mât de l'avant » (ms. B.N. Clairambault 325, f° 9401, 9402 ds FENNIS Stolon., p. 518). Mot d'abord introd. en fr. par le lang. mar. de Marseille, empr., soit à l'ital. trinchetto, att. dans les 2 sens dep. le 3e quart du XVe s. (L. PULCI d'apr. DEI, cf. FENNIS Stolon., p. 521; VIDOS, pp. 596-598), soit à l'esp. trinquete, att. dep. 1491 (COLOMB), d'abord triquete en 1440 (J. DE MENA ds FENNIS Stolon., p. 522), tous deux au sens 1, ou au cat. trinquet, triquet, également att. au sens 1 dep. le XVe s. (ds ALC.-MOLL; BL.-W.1-5), mots d'orig. incertaine ; pour les différentes hyp. proposées et leurs critiques, v. FENNIS Stolon., pp. 517-525. Bbg. HOPE 1971, pp. 225-226.II.⇒TRINQUET2, subst. masc.Région. (Sud-Ouest), SPORTS (pelote basque)A. — Salle quadrangulaire, au sol cimenté ou dallé, aménagée pour des parties de pelote basque. Qu'est-ce qu'un trinquet ? C'est la salle classique de jeu de paume (Vie au Grand Air, 10 sept. 1899 ds PETIOT 1982).B. — P. méton. Sport pratiqué dans cette salle. Nous pensons que le jeu de trinquet ne doit pas être antérieur à la Révolution; il est à supposer que le peuple s'est emparé des Jeux de Paume à une époque où ils étaient abandonnés (LUZE, Histoire du Jeu de Paume, 1933 ds PETIOT 1982). Simon Haran, leader nationaliste basque. Un grand type brun de quarante ans, qui fut pendant vingt ans champion du monde de trinquet (variété de pelote basque) (Le Nouvel Observateur, 27 janv. 1969, p. 24, col. 3).Prononc.:[
]. Homon. trinquet1. Étymol. et Hist. 1899 (Vie au Grand Air, loc. cit.). Prob. empr. à l'esp. trinquete « jeu de pelote basque auquel on joue en salle » (dep. déb. XVIIe s., GONGORA d'apr AL.), lui-même empr. au fr. triquet « battoir étroit dont on se sert pour jouer à la paume » (att. du XVIIe s., cf. RICH., à 1932, DG, qui le qualifie de ,,vieilli``), dér. de trique; suff. -et (cf. FEW t. 17, p. 257b). Bbg. BOSWELL Sport 1980, t. 2, p. 301.1. trinquet [tʀɛ̃kɛ] n. m.ÉTYM. V. 1500; ital. trinchetto « voile triangulaire », probablt dérivé de trini « par trois ».❖♦ Mar. Mât de misaine des bâtiments portant des voiles latines (à antennes). || Le trinquet d'une galère.❖DÉR. Trinquette.————————2. trinquet [tʀɛ̃kɛ] n. m.❖♦ Régional. Pièce quadrangulaire où l'on joue à la pelote basque.
Encyclopédie Universelle. 2012.